En République démocratique du Congo (RDC), la Constitution s’est invitée dans le débat. Conformément à cette dernière, Félix Tshisekedi a été réélu pour un second et dernier mandat en décembre 2023. Mais ces derniers jours, lors de rencontres avec la diaspora en Europe, le président congolais ne s'est pas montré fermé au débat sur la révision de la Constitution.
Ligne rouge pour l'opposition
Ce changement de Constitution, c’est une ligne rouge a déjà prévenu l’opposition en RDC. Le camp de Moïse Katumbi a d’ailleurs annoncé que son rôle au Parlement serait en partie de bloquer toute tentative de révision de cette Constitution.
Et du côté de la société civile, le président de l’Asadho, Jean-Claude Katende, estime pour sa part, dans un message sur les réseaux sociaux, que « cette Constitution reste l’unique instrument qui met les Congolais ensemble » et que « la priorité » est plutôt « la sécurisation de l’est du pays ».