Dans une communiqué publié ce jeudi, le Cadre de concertation des forces politiques et sociales condamne cette interpellation qu’il qualifie de « violation des lois ».
« Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales condamne vigoureusement cette répression qui consacre une violation flagrante de la liberté de manifester et qui sonne comme un recul démocratique aux antipodes de l’État de droit », lit-on dans ce communiqué.
Et de poursuivre : « Cette répression a été suivie de l’interpellation de Delly Sesanga et de certains ses camarades, qui ont été conduits à une destination inconnue. Cette arrestation survient dans un contexte politique tendu, sur fond de débat sur la révision ou le changement de la constitution ».
Ce Cadre de concertation indique par ailleurs : « le pouvoir de Tshisekedi traite de manière discriminée les organisations politiques et sociales du pays en laissant s’exprimer, parfois sans aucune autorisation préalable, celles qui lui sont proches et en bâillonnant sous des prétextes fallacieux celles qui critiquent son action ».
Il exige la libération de Delly Sesanga et ses camarades « embastillés », ainsi que celle de tous les détenus politiques qui croupissent dans les cellules des prisons de Ndolo, Makala et autres.